Exposition en cours
Nikolaï DRONNIKOV
une âme russe à Paris
du 30 novembre au 5 janvier
Vernissage
le 30 novembre à partir de 17 h
Né en Russie dans un village de la région de Toula en 1930, Nicolaï Dronnikov est le peintre le plus russe parmi les peintres français, et le plus français parmi les russes. La France l’a séduit par le ciel de Paris et la lumière de la Seine, par ses couleurs changeantes, vives ou apaisées et subtiles.
Aucun peintre russe n’a jamais consacré autant de toiles à Paris, ses ponts et la Seine. Ce n’est pas par hasard que l’une de ses expositions s’appelait « Sous les ponts ». Paris reste pour lui une source d’inspiration inépuisable, avec notamment des croquis sur le vif de l’univers des « sans-abri » qui ont fait des berges de la Seine leur royaume.
Il revisite sans cesse les sujets qui lui sont chers : la Seine, ses ponts et ses péniches mais surtout à l’instar de Monet avec la cathédrale de Rouen, il aime peindre sur le vif et par tous les temps la majestueuse Notre Dame qui se dresse sur son île au milieu de la Seine. Nicolaï Dronnikov a immortalisée Notre Dame la nuit, brillant de tous ses feux, le jour, dans la brume, sous la neige ou sous le soleil.
Il emploie la couleur pure et le cerne noir de ses motifs synthétiques renvoient explicitement au
néo-primitivisme russe qu’il a parfaitement prolongé dans toute son œuvre.
« Son désir de vivre en France n’était pas conditionné uniquement pas ses opinions politiques mais aussi par ses goûts esthétiques. Il voulait respirer librement et voyager », écrivait Léon Robel, poète et interprète français, à propos de Nicolaï Dronnikov.
Et c’est en 1968, lors de son voyage en France, que Dronnikov fait la connaissance de Marc Chagall. Cette rencontre le pousse à quitter l’URSS en 1972 et à s’installer dans la région parisienne. Depuis son arrivée en France, il participe à plusieurs expositions de peintres et artistes de l’émigration russe. Sociétaire du Salon d’Automne de 1973 à 1978, il participe à différentes expositions collectives à Paris et en province. Plusieurs expositions personnelles lui sont consacrées à Paris (1980-2000), Honfleur, où il expose chaque année depuis 2008, Varengeville sur mer, Château de Villandry, Tours, Nice, Marseille... Une importante exposition lui est consacrée en 2004 à l’Hôtel Dieu à Paris, puis un hommage lui est rendu en 2005 à la Bibliothèque Nationale de France.
Depuis 2000, il expose à nouveau en Russie à Tcheboksary sur la Volga, Simbirsk, et à Odessa en Ukraine. Expositions au Musée Littéraire Moscou, Musée Pouchkine, Galerie « Do » Saint Petersburg.
Dronnikov a toujours revendiqué une indépendance créatrice et des références artistiques modernes, et cite Larionov et Gontcharova, ainsi que Matisse, Van Gogh et Monet comme source quasi passionnelle de son inspiration.
